l'expertise des infrastructures (annexe)

Une problématique qui a évolué

Comme la sécurité des véhicules, la sécurité de l'infrastructure doit distinguer la sécurité primaire de la sécurité secondaire.

La sécurité primaire vise à réduire le risque de survenue d'un accident, la sécurité secondaire a pour but de diminuer les conséquences d'un accident quand il n'a pas été évité.

Depuis l'application aux infrastructures routières des méthodes de rationalisation des choix budgétaires (fin des années soixante) les deux aspects de la sécurité, primaire et secondaire, ont été pris en compte, mais avec une priorité évidente donnée aux actions de sécurité primaire. La dévolution aux départements de la quasi-totalité du réseau non autoroutier n'a pas amélioré cette situation, elle l'a dégradée du fait de la perte d'un pilotage coordonné entre feu le ministère de l'équipement et les structures départementales qui prenaient le pouvoir, avec des niveaux de compétences très variables.

Les exemples joints à cette partie du site illustrent nos insuffisances dans le domaine de l'expertise de la sécurité des infrastructures. Les organismes qui ont en charge le développement des techniques et la définition des bonnes pratiques ont produit de très nombreux documents :

Ce travail considérable de préparation à l'action n'a pas été suivi d'une mise en oeuvre du savoir faire disponible et il est facile d'en apporter la preuve.

Défaillances dans la gestion des obstacles verticaux

Défaillances dans la gestion des aménagements de la chaussée

Défaillances dans la gestion des vitesses maximales autorisées