L'exemple de l'étiquetage informatif développé aux USA où la gravité du
problème posé par l'obésité est maintenant bien reconnue par les pouvoirs
publics est très intéressant à analyser. L'information est indiscutablement de
qualité, mais le problème de la présentation des données demeure. Les deux
étiquetages reproduits ci-dessous permettent de comprendre que l'exploitation de
ces donnée nécessite un intérêt pour le problème et un minimum de compétences,
les deux allant habituellement de pair. La pédagogie par l'image. Il est
indispensable d'avoir un signal graphique normalisé et pédagogique réunissant
les données les plus importantes. La référence aux unités de consommation qui
est utilisée dans cet étiquetage informatif pose le problème du mode
d'expression des apports. La référence à un apport énergétique total de 2000
calories peut être considéré comme une norme élevée qui n'est pas adaptée aux
enfants ou à un travailleur sédentaire sans pratique sportive ni déplacement
important en marchant. Il nous semble plus simple et précis d'exprimer des
quantités en poids des différents nutriments et le total sous forme de calories.
Reste ensuite à faire le choix d'une expression par unité de consommation
présentée dans le contenant ou par 100 grammes de produit. L'exemple présenté
fait référence à une "serving size", c'est à dire à une quantité consommée
paraissant "normale" mais que l'on peut qualifier d'arbitraire. Pourquoi trois
"cookies" pour le produit de droite et 2 cuillerées représentant un total de 33
grammes pour le produit de gauche qui est un glaçage chocolaté que l'on peut
étaler sur un gâteau ou sur du pain.
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