les médicaments

L’évaluation du bénéfice et des risques des médicaments nécessite une refonte totale du système en place. En effet, celui-ci n’est ni scientifique, ni indépendant de l’industrie. Il n’est donc plus crédible, qu’il s’agisse d’autoriser ou d’interdire un produit. La surveillance des effets indésirables des médicaments a par exemple ignoré des signaux importants (Médiator, Dépakine) et a créé de fausses alertes (Vaccin contre l’hépatite B, Vaccins contre les papillomavirus). Le seul moyen d’obtenir un système impartial est d’ouvrir ses instances décisionnelles à la société civile.

Les Français ont une consommation de médicaments particulièrement élevée, conséquence d’une formation initiale et continue des médecins insuffisante, inadaptée ou influencée par les producteurs. Il faut supprimer la promotion directe des médicaments auprès des médecins par les salariés de cette industrie. Cette formation doit être assurée exclusivement par l’université et les instances conventionnelles agréées.

Enfin, le public est abreuvé de promesses thérapeutiques ou préventives infondées, parfois mercantiles. Elles créent de faux espoirs, et au pire risquent de retarder une prise en charge efficace.


Questions

17/ Introduirez-vous les associations de patients et d’usagers dans les instances qui délivrent l’autorisation de mise sur le marché des médicaments et dans celles qui surveillent leur efficacité et l’apparition d’effets toxiques ?

18/ Interdirez-vous aux laboratoires pharmaceutiques la promotion de leurs produits par des visiteurs médicaux ?

19/ Vous engagez-vous à donner à l’université et aux instances conventionnelles agrées par les pouvoirs publics  l’exclusivité de la formation médicale continue ?

20/ Interdirez-vous toutes les formes de promotion des produits présentés comme susceptibles d’améliorer la santé et dont l’efficacité n’est pas démontrée ?