l'insécurité routière

Une dégradation rapide et prévue de l'accidentalité

Les choix politiques en matière de sécurité routière ont comme particularité la rapidité d’obtention des résultats. De façon symétrique, la dégradation est immédiate quand la volonté de faire respecter les règles est absente ; ainsi, la mortalité sur la route augmente depuis 2013, alors que nous n’avions pas subi trois années consécutives de dégradation des résultats depuis 1972.

Mettre en œuvre un ensemble incohérent de plus de 80 mesures au lieu de prendre les trois mesures les plus efficaces est une faute. La réduction des vitesses maximales est capable de réduire rapidement et fortement l’accidentalité. Ne pas réduire la vitesse maximale sur le réseau non autoroutier, où se produisent près des deux tiers des accidents mortels est une autre erreur.

Le respect des limitations de vitesse nécessite des contrôles efficaces et inopinés. Ne pas neutraliser la circulation des informations permettant d’échapper aux contrôles de la vitesse est encore une erreur.

Un rapport du ministère de l'intérieur a prouvé que la moitié des points de permis qui devraient être retirés ne l'ont pas été. Il est indispensable de recréer l'équité et l'efficacité du dispositif.

Enfin il convient de réduire les facteurs d’insécurité liés à l’infrastructure.

Nos questions :

13/ Abaisserez-vous de 90 km/h à 80 km/h la vitesse maximale autorisée sur les voies sans séparation des sens de circulation ?

14/ Assurerez-vous le respect des limitations de vitesse en augmentant le nombre et l’usage des radars mobiles, en interdisant le signalement de tous les contrôles de vitesse par une loi ?

15/ Assurerez-vous la qualité du dispositif de retrait de points ?

16/ Créerez-vous une expertise technique des infrastructures routières comportant une programmation de la réduction des risques liés aux obstacles verticaux ?