Un groupe d'acteurs de la sécurité routière (associations, experts) a rencontré en octobre 2001 le président de la république et lui a demandé de ne pas amnistier les fautes de conduite mettant en cause la sécurité routière. Le débat public s'est déroulé au cours des 6 mois suivants et a conduit finalement les candidats éligibles à renoncer à l'amnistie des fautes de conduite mettant en question la sécurité routière.
Nous reproduisons sur le site :
- un encadré publié par l'Auto-Journal
de mars 2001 inclus dans un sujet de 2 pages faisant des pronostics sur
les fautes susceptibles d'être amnistiées. Ce texte est une véritable
incitation au mensonge.
- étaient classées dans les infractions dont l'amnistie serait "certainement reconduites" : voiture surchargée ou surnombre de passagers, oubli de clignotant, dépassement dangereux, circulation sur bande d'arrêt d'urgence, usage impropre du klaxon ou des antibrouillards, voiture non conforme, éclairage défectueux, plaque d'immatriculation non conforme.
- dans les infractions " a priori reconduites" : pneus lisses, non port de la ceinture de sécurité, détention ou utilisation d'un détecteur de radar, chevauchement ou franchissement de ligne continue, bruit excessif
- pour les excès de vitesse, le pronostic était "la barre abaissée à 30 km/h ? peut être...
- la lettre du Président de la République du 2 avril 2002
- deux articles parus dans "le Monde" du 2 novembre 2001, rappelant nos questions de 1995 et faisant le point sur l'action d'associations et d'experts contre l'amnistie des fautes de conduite.
- la déclaration de la Ligue contre la violence routière faite le 9 octobre 2001 lors d'une réunion avec le président de la République