1. Rappel des objectifs de la proposition initiale
Le
séminaire de Paris constitue la dernière étape de la deuxième année
(2000) du projet de coopération agréé par la Commission permanente
1999-2000. Les buts et les objectifs de cette coopération tels que formulés
dans la proposition initiale sont les suivants :
Buts : Soutenir l’action des États
québécois et français en matière de prévention de la violence, des
suicides et des traumatismes, notamment chez
les jeunes.
Fournir
aux autorités françaises et québécoises responsables de la conception, de
la mise en œuvre et de l’évaluation de politiques publiques qui favorisent
la sécurité et la santé de leur population, une connaissance utile des
problématiques de la violence, du suicide et des traumatismes incluant l’abus,
la négligence et la maltraitance notamment chez les jeunes.
Objectifs:
·
Développer
une coopération franco-québécoise en prévention de la violence, des
suicides et des traumatismes - notamment
chez les jeunes - par la mise en commun d’expertise et l’analyse
comparée des problématiques et des différents dispositifs mis en place dans
les deux États.
·
Établir
des liens entre les actions de santé publique, de sécurité publique, de
développement socio-économique et de l’éducation des secteurs
gouvernementaux en France et au Québec.
·
Renforcer
la coopération entre les ministères sectoriels, la société civile (les
ONG) et les experts en France et au Québec.
Le
présent rapport vise d’une part, à rendre compte de l’avancement des
travaux suite au second séminaire de coopération France-Québec et d’autre
part, à établir la programmation des activités pour l’année 2001. Le programme de travail pour la prochaine année a
été élaboré par thème et par l’ensemble des participants au second
séminaire de coopération tenu à Paris les 16, 17 et 18 octobre 2000. En
séance plénière, les responsables de chacun des thèmes ont présenté le
bilan des activités réalisées dans le séminaire ainsi qu’une
programmation pour l’année 2001.
Les
activités sont présentées pour chacun des quatre thèmes retenus dans le
cadre de ce projet de coopération soit : la prévention des accidents et
des blessures domestiques, la promotion de la
sécurité dans les milieux de vie, la sécurité routière et la prévention
du suicide.
Action
#1 : Épidémiologie et système d’alerte
Deux enquêtes épidémiologiques ainsi qu’une étude préliminaire portant sur la possibilité de transformer des systèmes de surveillances des traumatismes et des accidents en un système d’alerte étaient prévues à l’intérieur de cette action pour l’année 2000. L’enquête épidémiologique comparée portant sur la mortalité et la morbidité par accidents domestiques chez les moins de 15 ans a connu le plus grand avancement au cours de l’année 2000. Le bien-fondé de tenir une enquête sur les causes et circonstances des décès par noyades en France a été reformulé lors du séminaire de Paris. Les épidémiologistes québécois et français désirent aussi constituer une banque de questions d’enquête portant sur les accidents de la vie courante. L’ensemble des actions prévues sous ce volet « épidémiologie et système d’alerte », sont confiées à Danielle St-Laurent, épidémiologiste à l’Institut national de santé publique du Québec et à Bertrand Thélot, médecin épidémiologiste à l’Institut national de veille sanitaire en France.
Bien
livrable # 1 : Publication présentant la mortalité et la morbidité
par accidents domestiques chez les moins de 15 ans.
·
Principal demandeur :
Québec et France
· Responsables : Danielle St-Laurent et Bertrand Thélot
· Réalisations en 2000 : Accord sur le contenu de l’enquête : population cible : 0-14 ans, les traumatismes non-intentionnels inclus dans l’enquête sont les accidents de la vie courante en excluant les accidents de la voie publique et de la route, hors homicides, hors suicides. Inventaire québécois et français de l’ensemble des banques de données pertinentes à la réalisation de l’enquête.
· Suites à donner pour l’année 2001 : Faire un bilan du contenu des banques; établir une grille d’analyse commune des banques de données; analyse des données de mortalité et de morbidité, première version d’une publication commune.
Bien
livrable # 2 : Réalisation d’une enquête ad hoc sur les
noyades en France se fondant sur l’expérience du Québec
·
Principal demandeur :
France
· Responsables : Danielle St-Laurent et Bertrand Thélot
· Réalisations en 2000 : Ce projet sera mis en oeuvre dès que les médecins légistes français auront complété l`enquête sur les causes de circonstances des décès par balle. Une méthodologie similaire sera développé afin de réaliser l’enquête sur les causes et circonstances des décès par noyades en France.
· Suites à donner pour l’année 2001 : Obtenir l’accord formel du Collège des médecins légistes français (Michel Debout) pour réaliser l’enquête, l’accord de principe étant obtenu. Obtenir le financement de la CNAMTS, adapter le questionnaire d’enquête développé au Québec.
Bien livrable # 3 : Analyse de la faisabilité d’une adaptation de CHIRPT et EHLASS à l’alerte
·
Principal demandeur :
France
· Responsables : Danielle St-Laurent et Bertrand Thélot
· Réalisations en 2000 : Aucune action spécifique n’a été réalisée pour entreprendre cette étude. Pour le moment, les partenaires français et québécois n’ont pas réellement les compétences pour réaliser cette adaptation. Cette action reste en suspend pour le moment.
· Suites à donner pour l’année 2001 : Réévaluer la pertinence d’entreprendre une telle étude si des partenaires concernés se joignaient au groupe.
Bien
livrable # 4 :
Constitution d’une banque de questions d’enquête relative aux accidents
de la vie courante.
·
Principal demandeur :
France
· Responsables : Danielle St-Laurent et Bertrand Thélot
· Réalisations en 2000 : Transfert des questions d’enquêtes québécoise relatives aux accidents de la vie courante (Santé Québec, etc.).
· Suites à donner en 2001 : Constituer la banque des questions relatives aux accidents de la vie courante.
Action #2
Législation et réglementation
Bien livrable # 5 : Faire
un bilan comparatif préliminaire des réglementations respectives.
Cette action se situait dans une phase exploratoire afin de
proposer d’éventuelles améliorations aux textes législatifs actuels. Il
semble difficile d’entreprendre une telle étude comparative. Les
dispositions législatives concernant les accidents domestiques sont de
compétences fédérales et les québécois se sentaient peu outillés pour
faire une telle étude du cadre législatif canadien pour le moment. Cette
action est suspendue.
Action
# 3 : Interventions
Nous
avions prévu trois étapes pour chacune des interventions proposée soit
son adaptation au nouveau contexte, son implantation et son
évaluation. L’implantation et l’évaluation de la trousse est l’action
qui a été jugée prioritaire pour l’année 2000 et l’échéancier prévu
en 1999 est en avance d’une année entière. La réalisation du classeur
sera la priorité pour l’an 2001.
Bien
livrable # 6 :
Réalisation d’un
classeur destiné aux intervenants familiaux englobant l’ensemble des
mesures et programmes efficaces et promoteurs pour la prévention des
accidents domestiques
·
Principal demandeur :
France
· Responsables : Brigitte Durand et Marie-Pierre Janvrin
· Réalisations en 2000 : Le projet de guide tel que développé au Québec a été présenté à deux reprises à des interlocuteurs différents en France. Il y a accord à la fois sur la pertinence d’un tel outil et sur son utilité. Priorité de la CNAMTS pour 2001. Partenariats développés : DSP Montréal-Centre, Laurentides et Lanaudière, CNAMTS, CFES, CIRPAE.
· Suites à donner en 2001 : Étudier la possibilité d’en faire une priorité pour le CFES. Officialiser le partenariat avec le CIRPAE. Étude de besoins auprès de l’ensemble des professionnels oeuvrant auprès de la petite enfance : pédiatres, puéricultrices et assistantes maternelles. Adaptation du contenu à la clientèle visée. Adapter un fonction de l’ensemble des outils français disponibles.
Bien livrable # 7 : Implantation et évaluation d’une trousse de
prévention et de premières mesures dans le domaine des accidents domestiques
·
Principal demandeur :
France
· Responsables : Sylvain Leduc et Bertrand Chevallier
· Réalisations en 2000 : Adaptation de la trousse ( recherche, évaluation et choix des dispositifs de sécurité disponibles en France, et recherche de financements); choix d’un site d’implantation (4 communes, 28 intervenante, 250 familles visées), transfert du protocole et des outils d’évaluation qualitative et quantitative. Priorité de la CNAMTS en 2000. Partenariats développés : Hôpital Ambroise Paré, Conseil général des Hautes-de-Seine, CNAMTS, CFES, Communes de Sèvres, Boulogne, Chaville, Ville D’Avray, DSP Bas-St-Laurent.
·
Suites à donner en 2001 :
Formation des intervenantes, implantation de la trousse et évaluation
qualitative et quantitative, rédaction du rapport. Il est prévu de faire une
présentation comparées des expériences et des résultats québécois et
français lors du colloque en prévention des traumatismes à Montréal en
2002 . Le modèle de diffusion retenu est le suivant : réalisation du
projet pilote et évaluation, et généralisation à l’ensemble de la
France.
Bien livrable # 8 : Création à partir de l’expérience de la partie
française d’un logiciel destiné aux enfants de 5 à 9 ans et à leurs
parents sur la prévention des traumatismes et des accidents de la vie
courante (utilisable en milieu scolaire ou à la maison)
·
Principal demandeur :
Québec
· Responsables : Brigitte Durand, Carmelle Bourgeois et François Baudier
· Réalisations en 2000 : Un premier logiciel développé a été jugé non adéquat.
·
Suites à donner en 2001 :
Il est prévu de relancer cette action et de trouver un autre canal de
développement pour le logiciel. Notamment auprès de Bayard Presse.
Action
#4 Développement de l’expertise québécoise dans l’élaboration d’une
programmation nationale
Bien livrable
# 9
: Transfert de connaissance et expérience
française dans le développement d’une programmation nationale sur la
prévention des accidents de la vie courante
·
Principal demandeur :
Québec
· Responsable : Brigitte Durand
· Réalisations en 2000 : Brigitte Durand a assisté aux journées de programmation nationale sur la prévention des accidents de la vie courante. Ce voyage a aussi permis de fonder et d’accorder une priorité aux actions prévues au séminaire de Québec. Par exemple, de trouver un site d’implantation de la trousse.
·
Suites à donner en 2001 :
Cette action ponctuelle est terminée.
Au terme du séminaire tenu à Québec, ce thème comportait 7 actions :
1. La réduction et le contrôle de l’accès global aux armes
2. Transfert des connaissances, des expériences et des outils en matière de stratégies de mobilisation des municipalités et collectivités locales concernant la promotion de la sécurité auprès de la population
3. Développer des outils de connaissance / surveillance sur la sécurité
4. Transfert des expériences en matière de prévention de la violence à l’encontre des personnes
5. Évaluation des conditions de transposition de la fonction «coroner» en France
6. Transfert des connaissances et d’expériences sur les stratégies et moyens utilisés pour composer avec le phénomène des jeunes de la rue en milieu urbain
7. Transfert des connaissances et d’expériences sur les stratégies et moyens utilisés pour composer avec le phénomène de la délinquance juvénile
C’est Bruno Dalles et Pierre Maurice qui ont assumé le travail de coordination.
Lors du deuxième séminaire, c’est Pierre Morin qui a assumé la tâche de Pierre Maurice, ce denier ne pouvant venir à Paris.
La majorité des activités prévues ont été réalisées pour les actions #1, 2, 3 et 5.
Au terme du présent séminaire, les activités à venir se concentre principalement autour des actions #2, 3, 5, 6 et 7. Les actions #2, 3 et 7 seront abordées via les contrats locaux de sécurité.
Deux éléments ressortent particulièrement pour la prochaine étape : la mobilisation des collectivités locales en matière de sécurité et l’établissement d’un diagnostic de sécurité d’une population donnée.
Action
# 1 : La réduction et le contrôle de l’accès global aux armes
L’accès
aux armes constitue un facteur aggravant de la violence chez les jeunes en
liaison avec :
des
risques liés à la délinquance et à son aggravation en plus d’être un
moyen commun de suicide et un facteur d’accident domestique.
·
Biens
livrables : Analyse
critique des mesures globales canadienne et québécoise et évaluation des
possibilités d’adaptation de ces mesures en France.
· Principal demandeur : France
· Responsables : Pascal Girault et Antoine Chapdelaine
Réalisations en 2000 : Les activités prévues ont été réalisées.
Ainsi, deux missions ont été réalisées au Québec à ce sujet. La première mission a été réalisée en décembre 1999, par Françoise Chaproneaux et Pascal Girault. Ce dernier a rédigé un rapport de mission à l’intention de son ministère (l’Intérieur). La deuxième mission a été réalisée en avril 2000, par Bruno Dalles. Ce dernier a remis les informations et la documentation pertinente aux personnes concernées en France.
Suites à donner pour l’année 2001 : Rédiger une version simplifiée du rapport de Pascal Girault et l’insérer sur le site internet mis à la disposition de la présente coopération France-Québec par le professeur Got
Être vigilant pour tirer profit des contacts établis dans le cadre de ces missions (ex. :favoriser le suivi des activités réalisées ou profiter des opportunités de collaboration qui pourraient se présenter).
Utiliser les moyens mis à notre disposition pour sensibiliser le public, les autorités françaises et les partenaires concernés de l’importance de contrôler l’accès aux armes à feu en conformité avec l’action « Réduction de l’accès aux moyens » dans le thème de la prévention du suicide.
Action # 2 :
Transfert des connaissances, des expériences et des outils en matière de
stratégies de mobilisation des municipalités et collectivités locales en
matière de sécurité
La
France et le Québec ont développé des stratégies de proximité
complémentaires en vue de réduire les violences urbaines chez les jeunes. Au
Québec, le « Guide à l’intention des municipalités » est
destiné à faire, de façon large et « émergente », la promotion
de la sécurité dans les milieux de vie. En France, les « Contrats
locaux de sécurité » visent à permettre un diagnostic détaillé d’un
problème précis et vise à définir et en mettre en œuvre des actions
communes : État-justice-mairie.
· Objectifs : Prendre connaissance de l’approche des contrats locaux de sécurité (CLS) utilisée en France, et identifier les aspects qui pourraient être utiles au Québec pour mobiliser les collectivités locales en matière de sécurité.
Les activités jugées encore pertinentes ont été réalisées.
Lecture et analyse des documents disponibles :
. documents remis par Bruno Dalles (avril 2000).
. documents accessibles via internet (septembre 2000).
Prise de contact avec l’Institut des hautes études de sécurité intérieure (l’IHESI).
Discussion avec des intervenants clés (pendant le deuxième séminaire) :
. de l’IHESI : Emmanuel Roux.
. de la cellule CLS du ministère de la Justice : christine Jeannin.
. de la mairie de Paris : Didier Peltier.
Acquisition du guide pratique pour les CLS lequel a été réalisé notamment par l’IHESI (pendant le deuxième séminaire)
· Suites à donner en 2001 :
Inviter formellement l’IHESI à participer aux activités de la présente action.
Parfaire notre connaissance des CLS (élaboration, mise en œuvre et suivi et évaluation).
Obtenir une copie de quelques CLS (de C. Jeannin ou Emmanuel Roux)
Identifier quels aspects des CLS peuvent être utiles au Québec pour mobiliser les collectivités locales en matière de promotion de la sécurité.
Valider les aspects identifiés auprès de partenaires français (ex. : l’IHESI) et québécois (ex. : ministère de la sécurité publique; organismes du monde municipal).
Faire connaître notre position et en assurer le suivi
Action
# 3 : Développer un outil de connaissance/surveillance sur le sentiment
de sécurité
Identification d’un co-responsable français :
. Le sentiment de sécurité est l’un des aspects abordés en France pour établir un diagnostic de sécurité dans le cadre des contrats locaux de sécurité (CLS). À cet égard, L’IHESI est apparu comme un interlocuteur de premier plan. Un premier contact a été établi à ce sujet avec monsieur Emmanuel Roux, de l’IHESI. À son avis, la probabilité que l’IHESI accepte de collaborer avec le Québec sur cet aspect est très grande.
Élaboration du questionnaire :
. Les québécois ont commencé à élaborer un questionnaire visant à mesurer le sentiment de sécurité de la population. Il devrait être finalisé d’ici avril 2001.
· Suites à donner en 2001 : Inviter formellement l’IHESI à participer aux travaux de la présente action.
Comparer le questionnaire développé par l’IHESI pour documenter les problèmes de sécurité rapportés par la population à celui en phase d’élaboration au Québec.
Élaborer un projet conjoint Québec-IHESI en vue d’administrer un questionnaire portant sur la sécurité tel que perçue par les citoyens dans des collectivités locales comparables, de la France et du Québec.
Action # 4: Transfert des
expériences en matière de prévention de la violence à l’encontre des
personnes
Réalisations en 2000 : Cinq sujets ont été explorés au regard de cette action lors du premier séminaire :
1. l’inventaire et l’étude comparative des législations destinées à assurer la sécurité des personnes;
2. le transfert réciproque des expériences en matière de télé-témoignage des enfants;
3. le transfert de connaissance et d’expérience au regard de la politique françaises en matière de signalement au Québec et de protocole québécois de suivi de la victime;
4. l’analyse comparative des campagnes grand public de sensibilisation à la violence faite aux femmes ;
5. le transfert de connaissance et d’expérience sur le traitement judiciaire des infractions sexuelles intra-familiales;
Les Français étaient particulièrement intéressés au deuxième sujet. Les autres sujets intéressaient particulièrement les Québécois.
Des rencontres ont été organisées pour permettre aux Français de prendre connaissance de l’expérience du Québec en matière de télé-témoignage des enfants (sujet #2) : Bruno Dalles a rencontré une personne du ministère de la Justice et aussi quelqu’un du service de police de Montréal. Suite à ces rencontres, M. Dalles a diffusé l’information aux personnes concernées en France.
Statuer sur la pertinence de poursuivre les activités amorcées au regard de la présente action en cours d’année : les objets de travail ne manquent pas, mais au préalable, il faut vérifier la possibilité de mettre en contact des personnes motivées à travailler sur des sujets jugés prioritaires.
Une personne de la France viendra à Montréal, en février 2001, pour participer à une conférence sur la pédophilie.
Action
#5 : Évaluation
des conditions de transposition de la fonction « coroner » en
France
Quelques organismes et institutions ont été contactés en France (ex. : École nationale de la magistrature, ministère de la Justice) pour les sensibiliser à l’importance de la fonction exercée au Québec par le bureau du coroner. Les organismes et institutions contactées n’ont pas toujours manifesté l’intérêt souhaité.
Certaines pistes d’actions semblent toutefois prometteuses pour tenter d’introduire en France la fonction Coroner.
Profiter de l’étude sur le suicide et les armes à feu (Michel Debout) pour sensibiliser le Conseil de la médecine légale au moyen d’une présentation : Pierre Morin est la personne désignée.
Sensibiliser le Conseil de la magistrature en misant sur la formation initiale des magistrats considérant l’accueil plutôt neutre manifesté antérieurement pour la formation continue : rédiger un texte d’environ deux pages pour résumer la fonction du Coroner (Pierre Morin) et proposer de rencontrer les étudiants dans le cadre de leur formation initiale (Pierre Morin et Claude Got).
Favoriser la modification de l’article 74 sur la Procédure de recherche des causes de la mort : 1) en proposant une analyse juridique de cet article dans le but de préparer un argumentaire visant à le modifier dans le sens de la Loi du Coroner; et 2) en appuyant l’étude sur le suicide et les armes à feu (M. Debout et Bruno Dalles).
Action # 6 : Transfert
des connaissances et d’expériences sur les stratégies et moyens utilisés
pour composer avec le phénomène des jeunes de la rue en milieu urbain
Transfert des expériences au niveau local
Production d’un plan d’action global pour lutter contre les exclusions
Peu de chose ont été réalisées concernant cette action tout simplement parce que personne n’était vraiment responsable de ce dossier au Québec. Céline Morrow a accepté de jouer ce rôle en septembre dernier à la demande de Pierre Maurice.
Céline a participé aux travaux du présent séminaire.
On lui a identifié au moins deux organismes oeuvrant auprès des jeunes de la rue.
Elle a profité de sa présence à Paris pour rendre visite à un de ces organismes (La Moquette).
·
Suites à donner pour l’année 2001:
Poursuivre les démarches entreprises pour contacter les organismes concernés.
Action # 7 : Transfert
des connaissances et d’expériences sur les stratégies et moyens utilisés
pour composer avec le phénomène de la délinquance juvénile
·
Suites à donner pour l’année 2001:
Aborder cette action via les contrats locaux de sécurité (CLS), soit l’action
#2, ceux-ci ayant pour principal objectif de réduire ou contrôler la
délinquance.
Action # 1 – Définition des politiques et organisation du système décisionnel
•
Objectifs : Bilan
comparatif des 2 systèmes, québécois et français, portant sur la
définition des politiques de sécurité routière et l’organisation des
institutions ayant en charge la sécurité routière (notamment une analyse
avantages/inconvénients).
Élaboration de propositions et de recommandations.
·
Responsabilités : Nicole Muhlrad
·
Réalisations
en 2000 : Rédaction conjointe de deux plans d’action, un québécois
et l’autre français, pour
favoriser l’atteinte des objectifs de sécurité routière au Québec et en
France. Le plan d’action français peut être lu sur le site internet www.
securité.routière.org. Le plan d’action québécois n’a pas encore été
diffusé.
·
Suites à
donner en 2001 :
Action # 2 - Équilibre entre les actions générales et les actions locales
•
Objectifs :
Mise au point d’un programme québécois sur les techniques de
réduction des risques routiers par l’action sur l’infrastructure (Ville
plus sûre, quartiers sans accidents).
•
Responsabilités :
Marc St-Laurent
Revue
critique des programmes incitateurs de l’État vis-à-vis des collectivités
locales en France et identification des facteurs de succès ou d’échec et
état de la situation au Québec concernant la prévention routière au niveau
local.
Explorer
les besoins de formation des acteurs locaux et définir des contenus de
programmes portant sur la conduite de projets en milieu local.
Action # 3 – Les jeunes et la sécurité routière
•
Objectifs :
Bilan
des traumatismes impliquant des enfants, des adolescents ou jeunes adultes
(distinction entre les 5-15 ans et les 16-24 ans) incluant les facteurs de
risques et autres particularités. Bilan des actions évaluées en prévention
des traumatismes routiers impliquant des jeunes. Réalisation d’un projet de
recherche sur la contribution et les mécanismes d’apprentissage à la
conduite en France et au Québec.
•
Responsabilités :
Yves Pages, Robert Simard, Guy Paquette
Deux
recherches sur la problématique des
jeunes conducteurs sont en voie de réalisation en France et au Québec. Il s’agit
d’une part, de l’étude sur l’efficacité de l’apprentissage anticipé
de la conduite en France et, d’autre part, de l’étude comparative des
jeunes conducteurs du sud-ouest de la France et des jeunes conducteurs
québécois.
Stagiaire
québécoise sera intégrée à l’équipe de recherche française.
Administration des mêmes questionnaires aux jeunes conducteurs et à leurs
parents en France et au Québec, donc collecte de données, analyses et
résultats.
Action # 4 – L’alcool et les autres drogues
Transfert
de connaissances au partenaire français relativement à l’expérience
québécoise dans le domaine du dépistage des drogues et de la confirmation
des dépistages par des dosages sanguins lors de décès.
Mise au point d’une méthodologie d’exploitation des données
toxicologiques et accidentologiques produites par la loi française du 18 juin
1999 rendant obligatoire la recherche de stupéfiants chez les conducteurs
impliqués dans un accident mortel. Publication de rapports de
recherche quant à l’expérience française avec la loi du 18 juin 1999 et
aux résultats de l’étude épidémiologique québécoise sur la
contribution des drogues aux collisions mortelles.
Transfert de connaissances au partenaire québécois relativement à l’expérience
française dans l’application de la loi de 1978 et de la loi de 1990
permettant le dépistage aléatoire de l’alcool chez les conducteurs.
•
Responsables : Claude
Dussault et Claude Got
•
Suites à donner en 2001 :
Suivi épidémiologique de l’application de la
loi Gayssot sur le rôle des stupéfiants dans les accidents mortels de
la route.
•
Objectifs :
Bilan des actions possibles dans le domaine de la modération de la vitesse
sur les routes.
Analyse des avantages et des
inconvénients des systèmes enregistreurs de paramètres de conduite,
notamment la vitesse. Analyse des
possibilités de régulation de la vitesse des véhicules par des systèmes
embarqués. Détermination des
conditions optimales d’usage des cinémomètres photographiques. Les
premières analyses sur le risque posé par la multiplication du poids par la
puissance des véhicules sont réalisées sur les données de mortalité et de
dommages en France.
Réalisations en 2000 :
Développement de l’indice de surmortalité et de dommage à autrui est
développé. Transfert de connaissance au partenaire québécois relativement
à l’expérience française et européenne en matière de limiteurs de
vitesse pour les véhicules lourds. Analyse du risque par marque-modèle des
véhicules a été réalisée.
Suites à donner en 2001 : Raffiner
les analyses sur les données québécoises. Faire connaître et sensibiliser
les décideurs et public sur ce
« facteur de risque » méconnu à l’occasion de la Conférence sur la vitesse 3-5 juin 2001.
Thème 4 : Prévention du suicide
•
Objectifs : tester
et améliorer les recommandations françaises ; développer l’utilisation
de l’audit au Québec
Principales réalisations
en l’an 2000 :
Cette action comporte plusieurs sous-composantes et la démarche d’ensemble est mis sous la coordination de Jean-Louis Terra et d’Antoine Chapdelaine.
•
Objectif #2
- Analyser les conditions
de mise en œuvre de cette réduction
Réalisations en
2000 :
·
Développement d’un protocole et d’un
questionnaire pour une étude sur les causes et circonstances des décès par
armes à feu en France. Partenariats développés : ANAES, Collège des
médecins légistes de France, Ministère de l’Intérieur, Direction
générale de la Santé, CNAMTS.
Suites à donner en
2001 :
•
Réalisations pour l’année 2000 :
Présentation en séance plénière du séminaire de Paris de la
problématique du traitement médiatique des traumatismes et des accidents.
·
Suites à donner en 2001 :
Comparaison des programmes internationaux (Agnès Batt) à insérer dans la
coopération dans la cadre du séminaire sur l’évaluation des programmes en
prévention du suicide. Organiser un séminaire sur l’évaluation des
programmes (voir action # 6).
•
Suites à donner en 2001 :
•
Responsables : Brian Mishara et Marc Daigle
Revue de littérature sur l’efficacité des interventions téléphoniques
(Johanne Renaud et al.)
Usage du site internet
Le
site www.securite-sanitaire.org (sans
accent et avec un tiret comme séparateur entre securite et sanitaire) est
depuis le 5 mai 1999 consacré exclusivement aux travaux du groupe .
Les sites
http://www.securite-routiere.org/
et www.sante-publique.org,
peuvent également être mis à disposition de discussions qui intéressent la
coopération.
Chacun
de 16 répondants des 4 groupes thématiques devraient choisir une personne
qui est responsable d’adresser régulièrement à Claude Got des textes à
placer sur « l’embranchement du site » correspondant à son
thème. Le format peut être RTF ou WORD (jusqu'à Word 2000 inclus). Les
illustrations qui ne sont pas incluses dans le document doivent être en GIF
ou JPEG.
Les
textes peuvent ne pas être signés, mais le gestionnaire du site doit bien
entendu savoir quel est leur auteur (il est parfois souhaitable de ne pas
mettre le nom d’un fonctionnaire sur un site accessible librement pour ne
pas sembler engager son administration). L’usage de pseudonymes est
également possible.
Finalisé à Québec, le 3 novembre 2000
LS/ls